Dans le cadre de son intégration au Grand Paris, Dreux souhaite développer un quartier d’affaire en connexion avec sa gare ferroviaire. Le parking est donc la première brique architecturale d’un ensemble vaste qui s’étendra sur toute la lisière sud des voix.
Il s’agit donc non plus pour les concepteurs de répondre à un simple programme d’équipement, mais de l’aborder dans une politique urbaine plus vaste et ambitieuse qui pourra porter le développement de tout ce quartier.
Ce premier objet architectural devra poser les jalons d’une écriture architecturale ambitieuse car il sera pour les futurs concepteurs des immeubles adjacents un éléments important dans leur démarche de conception. Nous pensons que cet équipement est bien plus qu’un parking, son emprise spatiale et sa visibilité fond de lui le totem du nouveau quartier.
Cet édifice ne doit pas apparaitre comme une infrastructure routière.
Autre complexité, le parc de stationnement est en lien physique direct avec la gare grâce au tunnel. Ce quartier constitue ainsi une offre complète de mobilités. Nous devons envisager ce nouvel équipement à la fois comme un objet singulier et marquant, et à la fois comme une extension de la gare existante. Pour réussir à souder deux parcelles séparées par des voies il faudra savoir susciter le besoin et l’envie. L’usager de la gare devra percevoir au-delà des voix, depuis les trains et les quais, l’émergence d’un espace intense et vivant. Un lieu de vie à portée de main. Et le parking sera l’objet émergeant et attractif, de jour comme de nuit.
Ces réflexions nous amènent à penser que ce projet devra développer les qualités architecturales suivantes :
• Poser un jalon architectural sur ce site encore vierge.
• Créer un signal qui va marquer une dynamique économique puissante. Attirer les usagers à lui.
• Un bâtiment pérenne avec une enveloppe qualifiante.